Du 14 au 27 juillet 2025, la Résidence KARIBU a vibré au rythme de la création artistique avec l’accueil de la compagnie de danse Diassnor pour une résidence immersive de deux semaines, conclue par la présentation publique de la pièce Rupture dans le silence.
Cette résidence s’inscrit dans le cadre du programme de production de savoirs, de connaissances et d’expressions artistiques porté par KARIBU.

Quand l’art devient espace de reconstruction

Pendant deux semaines, KARIBU est devenu bien plus qu’un lieu d’accueil : un laboratoire de création, un espace de soin, un territoire d’expression libre. La résidence artistique portée par la compagnie Diassnor avait un objectif clair : donner corps aux silences, transformer les blessures en mouvement, et faire de la danse un langage de réparation collective.

La pièce Rupture dans le silence est née de cette immersion. Elle s’est construite à partir des récits intimes des danseurs, de leurs trajectoires, de leurs luttes, de leurs colères, mais aussi de leurs espoirs. Une œuvre profondément humaine, traversée par la douleur, la résilience, la tendresse et la joie de se relever ensemble.

Une création nourrie par l’univers de KARIBU

La particularité de cette résidence réside dans son ancrage direct dans la vie même de KARIBU. Les jeunes résidents ont été pleinement associés au processus à travers :

• des ateliers d’expression corporelle,
• des moments de danse partagée,
• des jeux d’écoute, de coordination et de lâcher-prise,
• des échanges directs entre danseurs et résidents autour des vécus personnels.

Cette dynamique croisée entre artistes et résidents a renforcé la portée sociale, pédagogique et thérapeutique du projet. Ici, l’art n’était pas seulement montré : il était vécu, partagé et transmis.

Trois phases pour construire une œuvre

La résidence s’est structurée en plusieurs étapes complémentaires :

• Phase d’exploration (14 – 19 juillet)
  Prise de contact, explorations libres, construction du langage corporel commun.
• Phase de création (22 – 25 juillet)
  Improvisations dirigées, développement des séquences, structuration dramaturgique.
• Phase de montage (24 – 26 juillet)
  Montage final de la pièce, répétitions techniques, travail du son, de la lumière et de la scénographie.

Chaque journée a renforcé la cohésion du groupe et affiné la profondeur artistique de l’œuvre.

Une restitution sobre, forte et chargée d’émotions

Le samedi 26 juillet 2025, la pièce Rupture dans le silence a été présentée au public à la Résidence KARIBU, devant une dizaine de spectateurs.
La restitution, intime et intense, a profondément marqué les personnes présentes. Les retours ont unanimement salué :

• la puissance émotionnelle de la pièce,
• la justesse des interprétations,
• et l’impact libérateur et thérapeutique du mouvement.

Un moment suspendu, où le corps a parlé là où les mots s’arrêtent parfois.

Un impact humain fort

Cette résidence a mobilisé :

• 12 jeunes dans les activités croisées,
• 6 danseurs en création,
• 1 chorégraphe,
• ainsi que des techniciens, un DJ et des responsables d’ateliers.

Au-delà des chiffres, ce sont surtout les transformations intérieures, les déclics personnels, les prises de confiance et les liens humains tissés qui constituent la richesse principale de cette expérience.

Un projet porté par des synergies fortes

Cette résidence artistique a été rendue possible grâce à l’implication de :

• la Compagnie Diassnor,
• la Résidence KARIBU,
• les artistes danseurs,
• les techniciens,
• les responsables d’ateliers.

Une alliance créative au service de l’art, de l’humain et de l’engagement.

Et maintenant ? Les perspectives

Plusieurs pistes sont déjà envisagées :

• la diffusion de la pièce dans d’autres centres citoyens, lieux culturels et espaces de lutte,
• la production d’un teaser vidéo professionnel,
• la poursuite et le renforcement du partenariat entre KARIBU et la compagnie Diassnor.

À KARIBU, l’art n’est pas un décor. C’est un outil.

Cette résidence artistique confirme, une fois de plus, que KARIBU est un espace où l’art, l’engagement citoyen et l’humain se rencontrent.
Un lieu où les corps racontent ce que les silences retiennent.
Un lieu où l’on transforme la douleur en mouvement, et le mouvement en force collective.